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Guadalupe 2013-2014

17 décembre 2013

Départ

Me voy, pero no me voy.

Me voy, pero no me ausento.

Pues aunque me voy,

De corazon me quedo

 

Je m'en vais, mais je ne m'en vais pas.

Je m'en vais, mais je ne m'absente pas.

Bien que je m'en aille,

Mon coeur reste ici.

 

Nous faisons nôtres ces paroles émouvantes de Jean-Paul II lorsqu'il est reparti de l'un de ses voyages au Mexique.

Nous repartons après ces 6 semaines passées ici à découvrir quelques villes et les mexicains. Comme à Nazareth notre coeur s'y est attaché !

 

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Concernant le projet du Centre, les choses frémissent : il y a une lettre d'intention pour la restitution de la propriété de la Plaza Mariana à la Basilique (il reste à négocier les conditions ...) ; le travail d'écoute et de contacts de Daniel, digne d'une grande et humble diplomatie florentine, est en train de permettre aux langues de se délier et de comprendre les ressentis et suspicions ; des démarches de rencontre pour des explications et qui sait des réconciliations sont armées !

Et hier, le père Leszec, en charge de la MICity (cité mariale) à Kibeho (au Rwanda, lieu de la seule apparition mariale reconnue à ce jour en Afrique), qui souhaite implanter là-bas un centre d'évangélisation du même type que Nazareth ou Guadalupe, est venu bénir le bureau de la fondation ! Tout un symbole.

"En temps voulu, j'agirais vite !", dit le Seigneur (Isaïe 60, 22).

 

 

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17 décembre 2013

La Posada du dispensaire

Grande fiesta au dispensaire ce matin pour la Navidad ;

Depuis 10 jours les préparatifs s'enchaînent : mise en sacs de riz, sucre, haricots ; tri, nettoyage et empaquetage de jouets.

Hier, grande chaîne pour la confection de 1000 sacs contenant une torta (composée de mayo, purée de frijoles, jambon, fromage), un yaourt, une banane, une orange. Les bénévoles sont nombreux et l'ambiance plutôt sympa !

Au final, chaque famille inscrite au dispensaire va recevoir un cabas contenant 2 kg de frijoles, 2 kg de riz, un de sucre, de l'huile, des pâtes, des gaufrettes, du shampoing et du papier toilette (ici, dans beaucoup de WCs, il faut acheter ou apporter son papier). Un cadeau avec des dons de produits toilette et linge, un paquet de jouets pour chaque enfant, une couverture, un poulet à cuire.

Ce matin, messe pour toutes ces familles venues souvent de très loin. L'église est pleine, la ferveur est là.

A la sortie, distribution de chocolat chaud et patisseries pour les faire patienter car la file est longue pour arriver dans la cour du dispensaire. Puis à la queueleleu ... chacun passe devant les stands. 

Certains feront de grands sourires et s'épancheront en remerciements, d'autres plus timides baisseront la tête ... Les enfants tiennent leur paquet de jouets serrés contre eux ; ils ont des étoiles dans les yeux !

Et commence l'attaque de la Posada pour les enfants : les yeux bandés et armés d'un bâton, ils doivent taper sur la posada qui saute et se balance et qui est ... remplie de friandises. Une ritournelle est chantée pour les encourager. Et c'est la ruée (des enfants comme des parents) pour ramasser les bonbons !

Quelle ambiance !  Cette matinée festive est émouvante, voyez l'album photo "la Posada"

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12 décembre 2013

Fête du 12 décembre

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La voici, la fête tant attendue du 12 décembre, date aniversaire du cadeau par Marie de son image "imprimée" sur la tilma de Juan Diego Cuauhtlatoatzin lorsqu'il apporte à l'évêque Don Fray Juan de Zumarraga les roses de Castille qu'il a ceuillies sur la colline de Tepeyac !

La rue principale en face de la place est noire de monde, on m'a conseillé d'arriver par derrière la Basilique. A 9h du matin, il y avait déjà des gens de partout, dans toutes les rues. La presse donne le chiffre de 6 millions de personnes sur les 4 jours, 1.500 secouristes et agents fédéraux, 20.000 bénévoles !

Certains dorment encore à même le sol, sur des cartons, dans des couvertures, parfois dans des tentes ; il y a déjà des déchets partout, c'est vraiment sale, mais c'est la vie ici, il n'y a pas beaucoup de poubelles...

D'autres attendent sur l'esplanade, ou regardent les groupes indigènes effectuer leurs danses ancestrales au son des tambours et pipeaux, rythmées par leurs sandales cloutées ou leurs grelots aux tibias, dans leurs parures de fêtes et leurs coiffes à plumes.

Beaucoup portent une image, un cadre, une statue, une bannière, ..., ornés de guirlandes, chapelets, ..., c'est le style mexicain populaire ... Il y a énormément de vendeurs d'objets de toutes sortes dans toutes les rues autour de la Basilique. Beaucoup de très jeunes femmes avec leurs bébés.

Une grande partie attend à l'extérieur de la Basilique que la messe en cours soit finie pour pouvoir rentrer pour la suivante. C'est ce que j'ai dû faire pour pouvoir être dedans pour la grande messe de 12h : attente aux portes à 9h30, première messe à 10h, et je fais comme beaucoup, rester dedans pour la suivante, qui s'est avérée une cérémonie d'1/2h avec la lecture du Nican Mopohua, puis la grand messe à 12h avec le cardinal, le nonce, une dizaine d'évêques, une centaine de prêtres. Le cardinal nous a invité à la joie et à la fête.

Au retour, un beau cadeau, une rencontre très amicale avec un mexicain dans le métrobus !

Et voici quelques liens vers des vidéos de danses :

http://www.dailymotion.com/video/x18cbkx_danse-12-12-2013-guadalupe-dscn7469_travel

http://www.dailymotion.com/video/x18cbxn_danse-12-12-2013-guadalupe-dscn7470_travel

http://www.dailymotion.com/video/x18cc53_danse-12-12-2013-guadalupe-dscn7471_travel

http://www.dailymotion.com/video/x18ccij_danse-12-12-2013-guadalupe-dscn7472_travel

http://www.dailymotion.com/video/x18ccu5_danse-12-12-2013-guadalupe-dscn7473_travel

http://www.dailymotion.com/video/x18cdci_danse-12-12-2013-guadalupe-dscn7474_travel

 

8 décembre 2013

Les voladores

 Ils sont presque comme dans "11 Gauchers pour Mexico", l'album phare de "Vincent Larcher", du journal Tintin de mon enfance, les Voladores actuels.

 Voir d'autres photos dans l'album du même nom.

 Poteau métallique d'environ 25 mètres de haut, qui balance un peu en haut quand ils y sont !

Comment procèdent-ils ? Après une petite danse rituelle, ils montent à mains nues et à pieds bottés (jaja *), s'asseyent sur le cadre tournant, le font tourner avec leurs pieds pour enrouler les 4 cordes autour du tambour sommital, puis s'attachent simplement la corde autour de la taille par un noeud de vache et enfin se balancent en arrière ...

Il y en a un qui joue du pipeau-tambour pendant le vol.

La prochaine fois on mesure le temps qu'ils passent la tête en bas et le nombre de tours qu'ils font ! On prend dès maintenant les paris ! (Il y en a qui vont faire des calculs savants à partir de la vidéo, qui va gagner entre les gadzards, les Xs et les centraliens ?)

* pour LB : jaja : traduction de haha en espagnol !

6 décembre 2013

Le Castillo de Chapultepec

Vue Nord depuis le Castillo de Chapultepec

Vue Est depuis le Castillo de Chapultepec

Visite rapide en fin d'après-midi au Castillo de Chapultepec, dans le parc du même nom, proche de chez nous.

Nous avons surtout admiré la vue à 360° sur la skyline de Mexico. On nous a fait visiter un appartement dans une tour tout proche, d'où il y avait une vue splendide sur le parc et le château, un coucher de soleil, mais ... le bruit des avenues en dessous était infernal, même au 11ème étage avec doubles vitres (il faut dire que les huisseries en aluminium laissaient tout passer) ... et l'environnement au pied de la tour n'était pas sympa (station de 50 bus environs, marchands ambulants et bouche de métro).

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4 décembre 2013

Los Alebrijes

Les monstres sortis de l'imaginaton d'un artisan de la region de Oaxaca, Manuel Rimenez, sont très réputés dans tout le Mexique. Ils sont faits avec de la pâte à papier, remplis de toute sorte de choses, décorés de boites d'oeuf et peints magnifiquement.

Nous les avons rencontrés à deux cuartos de chez nous.

Voyez les formes et les couleurs dans l'album.

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26 novembre 2013

Concours

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    Pour attiser un peu ce blog - mais que fait Laurent B ? hiberne-t-il déjà ? -, je lance un premier concours de commentaires. Vous avez quelques jours pour poster votre meilleur commentaire sur la photo d'à-côté ; le ou la gagnante (ou le couple ou la famille gagante) aura au moins nos félicitations, peut-être plus.

Aux Contamines-Montjoie,
il y a des bleues, des rouges
et des noires sur la blanche,
mais à Cholula en Puebla
les couleurs chatoient
la terre aride et le pur azur.

 

23 novembre 2013

Week-end Buen Fin de Semana, Puebla et Cholula

Nos premiers week-ends se suivent et se ressemblent !

 Le lundi était férié, pour la fête de l'indépendance - mais comme elle tombait au milieu de la semaine, et que les mexicains n'ont pas de congés payés en général, ou très peu, la fête est déplacée pour faire un week-end de 3 jours. Sympa, non ? (qui a tout de suite pensé que ce serait bien de faire la même chose en France ? ... bien sûr, pas seulement pour le deuxième point, mais pour le premier aussi ?).

Le week-end tombant un 15 du mois, et beaucoup de mexicains étant payés tous les 15 jours, c'était le grand week-end "buen fin de semana" - autrement dit les plus grandes soldes de l'année. Donc magasins de fringues et chaussures pour ... une fois n'est pas coutume ... lui, pas elle ! Les vendeurs et vendeuses sont aimables et attentifs, mais vous laissent choisir sans vous harceler.

Puis découverte des bus intercités du Mexique : comme il n'y a quasiment pas de trains de voyageurs, le réseau de bus est bien développé, avec des bus tout confort partant toutes les 1/2h ou heures vers les grandes villes touristiques. 2 heures pour aller du TAPO de Mexico au CAPU de Puebla (vaut mieux retenir les noms des gares routières pour les retours ...).

Puebla, capitale de l'état du même nom (ça fait moins snob que éponyme), ressemble pas mal à Morelia : longues rues toutes droites, nommées 1, 2, 3, ... norte, sur, oriente ou poniente ; centre ville aux rues de maison à un voire deux étages de style espagnol et aux couleurs vives ; place de la ville et arcades bondées de monde (style 8 décembre à Lyon), cathédrale rose, avec, comme à Mexico, l'énorme orgue au premier tiers de la nef ! A la fin de la messe, plein de personnes s'approchent de l'autel pour recevoir la bénédiction, et le père fait bien attention à bien remplir le goupillon pour bien arroser tout le monde. Quelle ferveur ! Puebla est aussi une des villes qui comporte le plus d'églises au km², peintes en bleu, blanc, orange, en pierres volcaniques, ou recouvertes de faïences, il y en a tous les 3 pavés de maisons.

Puebla est célèbre au Mexique car c'est le lieu de la quasiment seule bataille gagnée par les Mexicains contre une armée étrangère (et de fait française), le 5 mai 1862. Bizarrement, les mexicains semblent ne pas trop connaître la bataille de Camerone, gagnée par eux le 30 avril 1863 (certes par 2000 mexicains en face de 62 soldats de la Légion). Il faut dire que Puebla a ensuite été prise par les français quelques jours plus tard le 19 mai.

Enfin Puebla est aussi célèbre pour son mole poblano : sauce au chocolat et autres ingrédients accompagnant des volailles : très bon, mais il ne faut pas en abuser, ça peut rester sur l'estomac !

Le lendemain, cap sur Cholula, dans les faubourgs de Puebla : rodéo garanti dans le bus urbain sur les rues défoncées ! Coin sympa car belles rues touristiques et belle vue depuis le haut de la pyramide - église (voire le lien) sur la vallée, les montagnes et les volcans dont le plus connu est le Popocatépetl (en constante surveillance par les organismes mexicains car en activité). Dommage car en cette saison ces volcans sont cachés par les nuages.

23 novembre 2013

Week-end à Morelia

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Nous avons passé notre deuxième week-end en dehors de Mexio, à Morelia, capitale du Michoacan, à 3 heures à l'ouest de Mexico.

L'occasion : Vanessa et Daniel ont un ami commun, qui a beaucoup aidé au démarrage du projet ici, le Père Philippe, un dominicain ex-convento suisse francophone ; un ami de ce padre, Ruben, jeune metteur en scène, natif de Morelia, donnait un spectacle sur le thème de la mort (dans le style "el dia de muertos") et celui des narco-traficants. Il faut savoir qu'après avoir été significativement chassés de Colombie, ceux-ci sont venus s'établir au Mexique et en particulier à Michoacan, et règnent sur une partie des villages et villes, assasinant élus, policiers et paysans, voire familles entières.

Donc bouchons au sortir de Mexico, paysages de montagnes puis collines puis plaines, puis Morelia (plus d'1 millions d'habitants) quadrillée de rues droites et interminables, avec un centre de style espagnol très typique et très bien conservé ; rues aux maisons anciennes et aux couleurs éclatantes, cathédrale majestueuse, toute éclairée la nuit, place autour bondée d'enfants, jeunes et moins jeunes venant faire la fête et se distraire ou regarder "la danse des vieux ; hôtel simple mais joli et confortable ; puis premier spectacle de danse "moderne" dans lequel ce Ruben dansait ... bon à l'entracte la moitié de la salle est partie (pas à cause de lui, mais du contenu global !). Et le dimanche au rythme mexicain : petit déjeuner vers 10h, messe à la cathédrale à 12h, visite de la ville - rues, églises, salle des fêtes -, déjeuner vers 3h, causeries et flanneries pour passer le temps, puis spectacle le soir.

Troupe jeune, budget de 10.000 pesos (600 euros) ; dans un jardin public, à la tombée de la nuit, les specateurs se mêlent aux acteurs déguisés en diverses figures de la mort, en roi épicurien avec son harem, en reine délaissée, en bouffon, en esprits malfaisants, ... L'un était en genre d'ankou, avec des grandes ailes en plumes sous les bras, et monté sur des échasses : l'effet était boeuf quand il "volait" au dessus du public en courant à près de 4m de haut.

22 novembre 2013

Attente

Bon : la bonne nouvelle de restitution de la propriété de la Plaza Mariana n'a pas été annoncée (le gouverneur n'est pas venu au dîner prévu pour l'annonce, rien n'est paru au journal officiel). Tout est dans le tuyau paraît-il ... mais il nous faut attendre ... dans la confiance ... pas évident s'il faut changer dans les plans un quart de ce qui est prévu (une boutique et une cafétéria).

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