" Il y a plus de 1000 manières d'aimer, mais quand il s'agit de répandre notre amour, au nom du Christ, à ceux que nous avons décidé d'aimer, on se rend rapidement compte que l'amour se confond avec le service ..."
Grâce à la Communauté Saint Jean, je vais deux fois par semaine au dispensaire de leur paroisse, lieu où des familles mexicaines démunies viennent chercher nourriture et vêtements.
Jaimès (Raïmès) m'a accueillie avec beaucoup de gentillesse, Lucie, arrière-grand-mère mexicaine de 82 ans m'apprend les rudiments de l'espagnol ; super ambiance !
Là, nous sommes en effet les serviteurs quelconques dans l'ombre d'un couloir, où nous remplisssons des sacs de 1kg de riz, frijoles (ces haricots mexicains qui font p.t.r !) et sucre. Jaimès rajoute au sac diverses denrées. Le vestiaire est un vrai bazar, il faut trier, ranger tandis que d'autres femmes essayent de contenter ces pauvres gens qui veulent se vêtir. Quelle récompense au final de voir les visages s'illuminer d'un large sourire !
Mexico est en général très polluée, dû au nombre de voitures et au volcan voisin, le Popocatepetl, en constante activité, mais depuis notre arrivée nous ne le ressentons pas.
La vie quotidienne dans Mexico est disons ... bruyante ! Concert de klaxons, sirènes des policiers (comme dans les films américains !) mais je ne me sens pas en insécurité : il y a des policiers de partout.
Prendre le métro aux heures de pointe est un réel défi : foule compacte dans les couloirs, les escaliers. Une rame de métro ici équivaut sans doute à 3 rames de métro parisien accolées, les distances entre deux stations à 8 voire 10 celles de Paris ! Dans certaines rames, deux ou trois wagons sont réservés aux femmes et enfants, pour plus de sécurité. Le ticket : 3 pesos, 17 centimes d'euros.
Il y a aussi un maximum de taxis que l'on peut héler n'importe où, mais ... il y a des taxis normaux, des taxis "seguros" (avec la photo du conducteur sur les vitres - car parfois les chauffeurs se font braquer leur taxi et les braqueurs vont ensuite capturer et dépouiller les clients), des taxis spéciaux, encore plus seguros. Une course normale coûte entre 20 et 100 pesos, soit 1 à 6 euros ; pour un seguro, rajouter 50 pesos, un special rajouter 100 pesos.
La nourriture mexicaine se mange dans la rue : chacun y va de son stand : quesadillas fourrées (galettes de maïs) cuites sur des trépieds, tacos (crêpes de maïs), tostadas, ... Grandes bassines de friture, les narines frétillent ! Je ne vous parlerais pas des sauces, elles sont trop fortes pour mes papilles ! Des stands de fruits ou de jus de fruits délicieux, papaye, mangue, banane, orange, pomelos, citrons, ananas, pommes ... L'eau du robinet et la glace sont déconseillées, même pour se laver les dents (l'eau of course). Je prends mon déjeuner pour 30 pesos (2€). Dans l'album photo, vous verrez mes fournisseurs officiels !
Bien sûr de partout des petits restos où les odeurs vous empêchent parfois de rentrer ...
Prévoyante, j'ai emporté du cirage et nous n'avons pas encore utilisé les services des cireurs de rue ! Non seulement ils les cirent, mais ils peuvent vous les repeindre !
La ville est bien plus propre que nos villes françaises et pourtant, les ordures sont un des principaux soucis de Mexico. Des balayeurs de partout qui poussent leurs charettes de montagnes de détritus. Il y a beaucoup d'arbres qui d'ailleurs assombrissent beaucoup les rues, et plusieurs grands parcs dans la ville. Le soir les rues sont éclairées par les magasins ouverts, pas par un éclairage public - ce qui fait que d'un pâté de maison à l'autre la sécurité peut-être totalemet différente !
L'apprentissage de la langue se fait tranquillement ; je viens de rencontrer Laura, une mexicaine qui veut améliorer son français et va m'aider à améliorer mon espagnol. Nous allons avoir ensemble des "tertulias" (causeries) une à deux fois par semaine. Chouette car les sessions à la fac ne commencent qu'en février et les cours sur le Net ne sont pas très motivants.
La semaine prochaine, je commence quelques visites de musées ou autres lieux dans la ville ; il faut que je me culture un peu !
Pour finir, nous cherchons un logement plus agréable qu'une chambre d'hôtel ; peut être que certains d'entre vous viendrons nous voir ???
Hasta pronto !