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Guadalupe 2013-2014

22 novembre 2013

Une petite victoire !

Voilà 4 fois que des mexicains me demandent leur chemin dans la rue...je n'ai pourtant pas trop une tête de mexicaine !!!

les trois premières fois, incapable de répondre et ce matin, trop fière, j'ai pu donner des explications à ce jeune qui cherchait "la calle Londres". Facile, c'est la rue de notre appart !!!!

Bref, petite fierté perso : mon espagnol s'améliore de jour en jour !

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14 novembre 2013

La vie à Mexico pour Isabelle

" Il y a plus de 1000 manières d'aimer, mais quand il s'agit de répandre notre amour, au nom du Christ, à ceux que nous avons décidé d'aimer, on se rend rapidement compte que l'amour se confond avec le service ..."

Grâce à la Communauté Saint Jean, je vais deux fois par semaine au dispensaire de leur paroisse, lieu où des familles mexicaines démunies viennent chercher nourriture et vêtements.

Jaimès (Raïmès) m'a accueillie avec beaucoup de gentillesse, Lucie, arrière-grand-mère mexicaine de 82 ans m'apprend les rudiments de l'espagnol ; super ambiance !

Là, nous sommes en effet les serviteurs quelconques dans l'ombre d'un couloir, où nous remplisssons des sacs de 1kg de riz, frijoles (ces haricots mexicains qui font p.t.r !) et sucre. Jaimès rajoute au sac diverses denrées. Le vestiaire est un vrai bazar, il faut trier, ranger tandis que d'autres femmes essayent de contenter ces pauvres gens qui veulent se vêtir. Quelle récompense au final de voir les visages s'illuminer d'un large sourire !

Mexico est en général très polluée, dû au nombre de voitures et au volcan voisin, le Popocatepetl, en constante activité, mais depuis notre arrivée nous ne le ressentons pas.

La vie quotidienne dans Mexico est disons ... bruyante ! Concert de klaxons, sirènes des policiers (comme dans les films américains !) mais je ne me sens pas en insécurité : il y a des policiers de partout.

Prendre le métro aux heures de pointe est un réel défi : foule compacte dans les couloirs, les escaliers. Une rame de métro ici équivaut sans doute à 3 rames de métro parisien accolées, les distances entre deux stations à 8 voire 10 celles de Paris ! Dans certaines rames, deux ou trois wagons sont réservés aux femmes et enfants, pour plus de sécurité. Le ticket : 3 pesos, 17 centimes d'euros.

Il y a aussi un maximum de taxis que l'on peut héler n'importe où, mais ... il y a des taxis normaux, des taxis "seguros" (avec la photo du conducteur sur les vitres - car parfois les chauffeurs se font braquer leur taxi et les braqueurs vont ensuite capturer et dépouiller les clients), des taxis spéciaux, encore plus seguros. Une course normale coûte entre 20 et 100 pesos, soit 1 à 6 euros ; pour un seguro, rajouter 50 pesos, un special rajouter 100 pesos.

La nourriture mexicaine se mange dans la rue : chacun y va de son stand  : quesadillas fourrées (galettes de maïs) cuites sur des trépieds, tacos (crêpes de maïs), tostadas, ... Grandes bassines de friture, les narines frétillent ! Je ne vous parlerais pas des sauces, elles sont trop fortes pour mes papilles ! Des stands de fruits ou de jus de fruits délicieux, papaye, mangue, banane, orange, pomelos, citrons, ananas, pommes ... L'eau du robinet et la glace sont déconseillées, même pour se laver les dents (l'eau of course). Je prends mon déjeuner pour 30 pesos (2€). Dans l'album photo, vous verrez mes fournisseurs officiels !

Bien sûr de partout des petits restos où les odeurs vous empêchent parfois de rentrer ...

Prévoyante, j'ai emporté du cirage et nous n'avons pas encore utilisé les services des cireurs de rue ! Non seulement ils les cirent, mais ils peuvent vous les repeindre !

La ville est bien plus propre que nos villes françaises et pourtant, les ordures sont un des principaux soucis de Mexico. Des balayeurs de partout qui poussent leurs charettes de montagnes de détritus. Il y a beaucoup d'arbres qui d'ailleurs assombrissent beaucoup les rues, et plusieurs grands parcs dans la ville. Le soir les rues sont éclairées par les magasins ouverts, pas par un éclairage public - ce qui fait que d'un pâté de maison à l'autre la sécurité peut-être totalemet différente !

L'apprentissage de la langue se fait tranquillement ; je viens de rencontrer Laura, une mexicaine qui veut améliorer son français et va m'aider à améliorer mon espagnol. Nous allons avoir ensemble des "tertulias" (causeries) une à deux fois par semaine. Chouette car les sessions à la fac ne commencent qu'en février et les cours sur le Net ne sont pas très motivants.

La semaine prochaine, je commence quelques visites de musées ou autres lieux dans la ville ; il faut que je me culture un peu !

Pour finir, nous cherchons un logement plus agréable qu'une chambre d'hôtel ; peut être que certains d'entre vous viendrons nous voir ???

Hasta pronto !

 

13 novembre 2013

Le projet du Centre

Quelques mots sur l'état du projet de construction du Centre Marial Associé à Guadalupe.

Après avoir construit le Centre International Marie de Nazareth dans la ville de Nazareth, l'Association Marie de Nazareth a pour ambition de construire d'autres centres similaires, d'abord dans les grands et petits sanctuaires mariaux, puis dans les grandes capitales. Ces centres seront là pour abriter des parcours et propositions portant le message de l'évangile au travers de moyens multi-media, dont le plus significatif est un spectacle en 5 salles sur l'histoire de la révélation et du salut et la place de Marie dans cette histoire.

Guadalupe étant le premier sanctuaire marial mondial en termes de flux de visiteurs et de rayonnement (la Vierge de Guadalupe est la patronne des Amériques), il était normal de démarrer par lui. Des premiers contacts ont été pris dans l'année 2011, puis un voyage à Nazareth et des premiers avant-projets ont été discutés au premier semestre 2012, et le projet a été lancé mi 2012. Dans quelques semaines un site internet vous permettra d'avoir plus d'informations sur les différents centres.

La "Insigne y Nacional Basilique de Guadalupe" met à disposition du projet un étage entier de 5000 m² dans un bâtiment situé sur la "Plaza Mariana" ; cette dernière est la grande place où sont situées l'ancienne et la nouvelle basilique, l'église paroissiale, une construction/sculpture moderne d'un clocher.

Mais les problèmes ont tôt fait de surgir ! Quelques explications.

Pour construire un centre comme celui-là, il faut plusieurs millions d'euros, il faut les trouver chez des grands et petits donateurs, et au travers d'événements de masse et des campagnes de charité. Il faut ensuite prendre des risques (commencer les travaux sans avoir tout l'argent, ...). En général l'église ne sait pas faire tout cela et n'a pas d'argent ; nous montons donc une équipe de "fund-raising" qui va chercher de l'argent, et nous avançons l'argent s'il le faut. Mais cela attire des convoitises voire des jalousies de la part des gestionnaires écclésiaux et des fondations en place. Il y a ensuite la question de la construction du centre, pour laquelle nous voulons garder un certain contrôle sur ce qui sera fait et comment ce sera fait, et pour laquelle les "locaux" veulent faire un maximum les choses d'eux-mêmes, "améliorer" et adapter à leurs goûts les contenus et décors. Ce sont des équilibres pas forcément facile à trouver, qui nécessitent de comprendre les cultures et de prendre le temps de bien s'expliquer. Il y a enfin la question de l'exploitation de ces futurs centres, de qui va diriger, de la prise en charge des déficits et de la répartition des bénéfices éventuels. Tout cela donne lieu à des sortes de luttes de pouvoir, des manoeuvres anticipatoires, ..., et en résultat des conflits de personnes. En résumé, tout cet aspect de se mettre d'accord en termes d'organisation, de pouvoir, d'argent, de droits, de contenu technique et artistique, lié aux problèmes légaux décrits ci-dessous, est très compliqué, très long, et nous n'en sommes pas au bout. Le lendemain de mon arrivée, le 1er novembre, je participe à une réunion où la basilique nous signifie qu'elle rejette les propositions de conventions qui avaient été négociées récemment par nos responsables et que l'on pensait finalisées ! Consternation !

Un autre problème est le suivant, très particulier.

Les terrains ont été donnés par le gouvernement du district fédéral de Mexico (une entité des états-unis du Mexique, qui est un état fédéral, et qui comporte des états et des mégalopoles) il y a une dizaine d'années, pour une construction donnée et donc sous conditions, au travers d'une procédure légale officielle. La basilique et le milliaraire Carlos Slim et son gendre architecte ont fini par construire les bâtiments sans respecter à 100% les conditions et sans s'occuper d'obtenir les documents légaux autorisant les changements. Résultat, il y a quelques mois, la chèfe de la delegacion dont dépend administrativement la basilique (l'équivalent de la marie d'arrondissement chez nous), farouchement anticléricale, n'a pas signé la réception des travaux de la construction des bâtiments et a signifié à la basilique la révocation de la donnation des terrains. Elle a même envoyé la police arrêter les ouvriers et les responsables lors des derniers travaux. Ambiance. Consternation. Plus propriétaire des terrains, sans savoir si elle reste propriétaire des bâtiments et si elle peut y faire des travaux dedans, la basilique ne veut plus rien décider, ... Coups de téléphone entre le Cardinal et le chef du district fédéral, ..., et ce dernier a assuré que la délégacion n'avait pas l'autorité pour prononcer la révocation et qu'il allait régulariser la situation. Attente. Doutes de beaucoup que cela se fasse un jour, ou que cela se fasse rapidement. Mais bonne nouvelle ce matin 12 novembre : nous apprenons que le gouvernement va officiellement retourner la propriété des terrains à la basilique ce dimanche ! Alleluia !

Suite dans un prochain article.

PS : vous pouvez nous porter dans votre prière en demandant des grâces spéciales de réconciliation entre 2 personnes de chez nous et de la basilique, dont le conflit entre eux pourrit tout notre travail.

 

5 novembre 2013

El dia de muertos

DSCN6939

  El dia de muertos, le 2 novembre, le jour des morts, est une fête typique de la culture mexicaine, tolérée par l'église catholique : visite festive dans les cimetières avec des offrandes d'oeillets d'Inde et de nourriture.

  Mise en place de partout d'autels décorés de chaines de papiers colorés (violet/jaune symbolise la vie et la mort, blanc le ciel), de fleurs jaunes et violettes symbolisant la terre et le deuil, un cierge pour l'âme du défunt, du copal (encens), des épis de maïs symbolisant les récoltes, des calaveras (crânes) en sucre, une croix, un crucifix, du sel et un chemin de pétales d'oeillets d'inde devant la porte.

  Nous avons découvert cette tradition à Tepoztlan, ville située à une petite centaine de kilomètres au sud de Mexico en direction d'Acapulco. La grande rue centrale animée de toute cette tradition, les entrées de bistrot, les boutiques, même l'église, chacun sa décoration !

  Nous étions invités par un couple travaillant pour le projet et nous sommes ensuite allés séjourner à Tequesquitengo, au bord d'un lac, genre le lac Léman : 22°, canoé, baignade et ski nautique pour Marc (qui a cassé la corde car "esta muy gordo"). Un accueil chaleureux  de ce couple avec leurs deux enfants et un super premier week end de partage et d'amitié.

Voir l'album "El dia de muertos"

 

 

5 novembre 2013

¡Bienvenido a Mexico!

DSCN6941

 

  Accueil chaleureux de l'équipe de la FEM Mexico ce vendredi. Découverte de la basilique Notre Dame de Guadalupe, construite au pied de la colline de Tepeyac, lieu de l'apparition de la Marie à Juan Diego en 1531.

  Brièvement l'histoire :  la Vierge Marie est apparue à cet homme simple quoique de la famille royale aztèque, récemment baptisé, et lui demande de construire une église en son honneur. Pour répondre à la demande de l'évêque de donner un signe, elle l'invite à cueillir des fleurs au sommet de la colline (qui s'avèrent être des roses de Castille, en plein hiver !), et lorsque Juan diego se présente devant l'évêque avec ces roses dans sa tilma (son manteau), l'image de la Vierge y apparait en impression. Ce fut le 12 décembre 1531, et depuis la grande fête religieuse du Mexique est la fête de Marie le 12 décembre.

  Juan Diego a été canonisé par Jean Paul II en 1990. La tilma est exposée dans la basilique et sachez qu'avec plus de 20 millions de pélerins chaque année, dont plus de 10 entre la fin novembre et la mi décembre, ce lieu catholique est le plus visité après le Vatican.

Voir l'album "Premier aperçu de Notre Dame de Guadalupe".

 

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